Noyée dans les mesures de rigueur budgétaire, l’accélération de la réforme des retraites voulue par le gouvernement va provoquer de nombreuses situations de détresse pour les salariés et surtout chez les chômeurs âgés !
Xavier Bertrand était tout fier de déclarer au Nouvel Obs, sur la dernière modification de la réforme des retraites : « C’est moi qui ai eu cette idée sur les retraites » Ajoutant avec sa compassion habituelle : « Ce n’est pas un effort simple : pour les personnes nées en 1955, cela représente quatre mois de travail en plus (...) »
Quelle est la réalité de cette modification ?
Première punition
Europe1 nous donne une première réponse : « (...) Avec les nouvelles règles imposées par le gouvernement, les chômeurs sur le point de partir à la retraite vont se retrouver pendant plusieurs mois sans ressource. La raison ? Ils auront épuisé leurs droits aux allocations chômage mais n'auront pas, pour autant, atteint le nouvel âge légal de départ à la retraite (...) »
Deuxième punition
De plus , il ne faut pas oublier que : « Selon toute vraisemblance, l’âge du taux plein devrait ainsi passer à 65 ans et 9 mois pour les assurés nés en 1952, à 66 ans et 2 mois pour ceux nés en 1953, 66 ans et 7 mois pour ceux nés en 1954 et 67 ans pour ceux nés en 1955 et après (...) » nous dit Capital
Devant quoi notre ministre brandira l'allocation transitoire de solidarité (ATS) remplaçante de l'allocation équivalent retraite (AER) destinée à ceux qui privés d'emploi, n'ont pas atteint l'âge minimum de départ à la retraite.
Oui, sauf que ce que l'ATS n'est ouverte qu'aux chômeurs qui ont plus de 60 ans aujourd'hui !
Que vont devenir tous les autres ?
Pas grand chose si l'on en croît les résultats du baromètre seniors publié le 8 novembre par France Retraite et Add'if. En effet, on y apprend que concernant la stratégie dédiée aux seniors issue du plan d’action relatif à l’emploi des salariés âgés imposé par le gouvernement : « (...) seules 11% des entreprises ont fait part de leur intention d'embaucher des salariés âgés (...) »
On notera au passage la réaction de Laurence Parisot autoproclamée représentante des 100% des entreprises françaises, qui a trouvé : « extraordinairement rassurant l'accélération de la réforme de retraites » ajoutant même qu'elle y voyait : « un signe très encourageant »
Sans commentaire !
Crédit photo
Le Figaro
Quelle est la réalité de cette modification ?
Première punition
Europe1 nous donne une première réponse : « (...) Avec les nouvelles règles imposées par le gouvernement, les chômeurs sur le point de partir à la retraite vont se retrouver pendant plusieurs mois sans ressource. La raison ? Ils auront épuisé leurs droits aux allocations chômage mais n'auront pas, pour autant, atteint le nouvel âge légal de départ à la retraite (...) »
Deuxième punition
De plus , il ne faut pas oublier que : « Selon toute vraisemblance, l’âge du taux plein devrait ainsi passer à 65 ans et 9 mois pour les assurés nés en 1952, à 66 ans et 2 mois pour ceux nés en 1953, 66 ans et 7 mois pour ceux nés en 1954 et 67 ans pour ceux nés en 1955 et après (...) » nous dit Capital
Devant quoi notre ministre brandira l'allocation transitoire de solidarité (ATS) remplaçante de l'allocation équivalent retraite (AER) destinée à ceux qui privés d'emploi, n'ont pas atteint l'âge minimum de départ à la retraite.
Oui, sauf que ce que l'ATS n'est ouverte qu'aux chômeurs qui ont plus de 60 ans aujourd'hui !
Que vont devenir tous les autres ?
Pas grand chose si l'on en croît les résultats du baromètre seniors publié le 8 novembre par France Retraite et Add'if. En effet, on y apprend que concernant la stratégie dédiée aux seniors issue du plan d’action relatif à l’emploi des salariés âgés imposé par le gouvernement : « (...) seules 11% des entreprises ont fait part de leur intention d'embaucher des salariés âgés (...) »
On notera au passage la réaction de Laurence Parisot autoproclamée représentante des 100% des entreprises françaises, qui a trouvé : « extraordinairement rassurant l'accélération de la réforme de retraites » ajoutant même qu'elle y voyait : « un signe très encourageant »
Sans commentaire !
Crédit photo
Le Figaro
3 commentaires:
Une nouvelle fois, de quoi dégueuler !
Et il y a encore des guignols pour voter pour ces malthusiens !
A un plan de surendettement près, je quitterais ce pays…
Merci à vous ; bien que quelque fois j’aie envie de tout fermer.
Banzaï
Pour la grande détresse j'ai raconté l'histoire de Simone sur mon blog.
Mais ce qu'il y a de fantastique avec cette régression sociale, c'est que tu trouves toujours un autre chapitre auquel tu n'aurais pas songé. Via telle ou telle catégorie de personnes qui dérouillent ou vont dérouiller.
Voici peu un homme me racontait les conditions de son tout récent départ en retraite. Il a fait le plus clair de sa carrière dans la fonction publique territoriale. Voilà quelqu'un qu'on ne classerait pas parmi les plus exposés ! N'empêche que la pension qu'il va recevoir est moins de la moitié de son dernier salaire. Et que cela va être d'autant maigre que sa femme ne percevra qu'une misère en pension.
Ces oublis de tranches d'âge sont volontaires ou c'est juste de l'incompétence pure sinon crasse?
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