Caddie®, marque produite en France, devenue pour beaucoup de français un terme générique, et symbole du pouvoir d'achat serait en difficulté. Le Président candidat sera t-il sensible à la lettre que les salariés lui ont adressé ?
Si les marques ont envahi notre quotidien, il en est certaines dont le nom est devenu avec le temps, un terme générique. On peut citer le Formica, le Frigidaire (devenu Frigo) ou le Caddie.
Le Caddie cet outil que les français ont découvert avec l'arrivée des super marchés et qu'on remplissait à ras bord dans les années fastes. Ce chariot, du moins son contenu, qui représente aujourd'hui un indicateur de pouvoir d'achat.
On n'oubliera pas de signaler que le Caddie est fabriqué en France et fait travailler 600 salariés en Alsace. De quoi se réjouir alors ?
Eh bien non, semble t-il si l'on en croît 20Minutes qui consacre un court article à cette marque créée en 1928 et nous explique que celle-ci traverse une mauvaise passe.
Selon le site du quotidien : « (...) Le tribunal de commerce de Strasbourg pourrait se pencher le 5 mars prochain sur les comptes du leader du marché des chariots de supermarché et d'aéroport. Son placement en redressement judiciaire ne serait pas à exclure, selon certains (...) »
La raison ?
Un des syndicalistes de l'entreprise aurait affirmé à 20Minutes que Caddie aurait « besoin que l'État lui prête un peu d'argent car les banques ne veulent plus le faire » Cet argent : « (...) permettrait notamment de finaliser un projet de transfert de son pôle peinture d'Oberhausbergen à Drusenheim, où se trouvent ses lignes de production (...) »
Inquiets pour leur avenir, les salariés : « (...) ont décidé d'écrire au Président Nicolas Sarkozy, à son ministre et président de la région Philippe Richert, ainsi qu'à l'ancien député (UMP) François Loos (...) »
Même si nous ne connaissons pas la situation actuelle de la trésorerie et la qualité de la stratégie commerciale de l'entreprise Caddie, il est évident que l'hypothèse d'une disparition serait un très mauvais signe pour les produits d'origine France, tant vantée par le gouvernement et pour l'emploi !
Cette histoire ne serait pas complète si nous n'indiquions pas que le principal concurrent de Caddie, Wanzl® est Allemand et possède un site de fabrication situé ... en Alsace à Sélestat.
Si les deux entreprises ont une stratégie de production internationale : Allemagne, France, République Tchèque et en Chine pour Wanzl et France, Portugal et Chine pour Caddie, devrait-on conclure que les banques allemandes seraient moins frileuses que les banques françaises en termes de prise de risque ?
Si c'était le cas, ne serait-il pas urgent de séparer les activités de banques d'affaires et de dépôt afin d'inciter la sphère financière à développer prioritairement les activités les plus utiles à l'économie ?
Dans l'immédiat, fait remarquer un des syndicalistes de Caddie : « Il faut aider l'entreprise car elle s'est toujours battue pour ne pas délocaliser ! »
Espérons que le Président candidat qui nous a fait, hier soir, une « brillante »démonstration de sa TVA anti délocalisation, déploiera plus d'énergie pour sauver un savoir-faire national que celle déployée jusqu'à présent pour l'aciérie de Florange !
Crédit image
Creetik
Le Caddie cet outil que les français ont découvert avec l'arrivée des super marchés et qu'on remplissait à ras bord dans les années fastes. Ce chariot, du moins son contenu, qui représente aujourd'hui un indicateur de pouvoir d'achat.
On n'oubliera pas de signaler que le Caddie est fabriqué en France et fait travailler 600 salariés en Alsace. De quoi se réjouir alors ?
Eh bien non, semble t-il si l'on en croît 20Minutes qui consacre un court article à cette marque créée en 1928 et nous explique que celle-ci traverse une mauvaise passe.
Selon le site du quotidien : « (...) Le tribunal de commerce de Strasbourg pourrait se pencher le 5 mars prochain sur les comptes du leader du marché des chariots de supermarché et d'aéroport. Son placement en redressement judiciaire ne serait pas à exclure, selon certains (...) »
La raison ?
Un des syndicalistes de l'entreprise aurait affirmé à 20Minutes que Caddie aurait « besoin que l'État lui prête un peu d'argent car les banques ne veulent plus le faire » Cet argent : « (...) permettrait notamment de finaliser un projet de transfert de son pôle peinture d'Oberhausbergen à Drusenheim, où se trouvent ses lignes de production (...) »
Inquiets pour leur avenir, les salariés : « (...) ont décidé d'écrire au Président Nicolas Sarkozy, à son ministre et président de la région Philippe Richert, ainsi qu'à l'ancien député (UMP) François Loos (...) »
Même si nous ne connaissons pas la situation actuelle de la trésorerie et la qualité de la stratégie commerciale de l'entreprise Caddie, il est évident que l'hypothèse d'une disparition serait un très mauvais signe pour les produits d'origine France, tant vantée par le gouvernement et pour l'emploi !
Cette histoire ne serait pas complète si nous n'indiquions pas que le principal concurrent de Caddie, Wanzl® est Allemand et possède un site de fabrication situé ... en Alsace à Sélestat.
Si les deux entreprises ont une stratégie de production internationale : Allemagne, France, République Tchèque et en Chine pour Wanzl et France, Portugal et Chine pour Caddie, devrait-on conclure que les banques allemandes seraient moins frileuses que les banques françaises en termes de prise de risque ?
Si c'était le cas, ne serait-il pas urgent de séparer les activités de banques d'affaires et de dépôt afin d'inciter la sphère financière à développer prioritairement les activités les plus utiles à l'économie ?
Dans l'immédiat, fait remarquer un des syndicalistes de Caddie : « Il faut aider l'entreprise car elle s'est toujours battue pour ne pas délocaliser ! »
Espérons que le Président candidat qui nous a fait, hier soir, une « brillante »démonstration de sa TVA anti délocalisation, déploiera plus d'énergie pour sauver un savoir-faire national que celle déployée jusqu'à présent pour l'aciérie de Florange !
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Creetik
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