05 février 2009

Nicolas, Président de la Culture n'a rien à dire aux besogneux incultes

Philippe SEGUIN l'a dit ce matin sur Europe1 : "ça risque de durer plus de 90 minutes"

Une question : Notre Président retrouvera t-il la verve et l'évidente bonne humeur créative du lancement du Conseil de la création artistique ?

Lors du lancement du Conseil de la création artistique, (dont il s'est autoproclamé Président), notre omniprésent a déjà donné des pistes pour la relance de notre pays :

"Je veux que la culture soit la réponse à la crise que nous connaissons."
"On va faire de la culture un élément majeur pour surmonter la crise."
"Notre culture est notre bien le plus précieux. C’est un secteur économique capital."
"L’éducation artistique doit être une priorité."
"Tout est dans mon coeur et dans ma tête"
"Ne pourrait-on pas réfléchir à la mise à disposition pour le jeunes des locaux libres ..."

Certaines mauvaises langues (dont nous sommes - N'est ce pas Autheuil ?) diront que la conversion du fan de Bigard, Clavier ou de Barbelivien à la CULTURE doit certainement beaucoup à la première dame de France. Par contre, l'épouse du Chef de l'Etat semble moins inspirée (et moins déterminante) dans les domaines de l'économie et de l'emploi car selon l'AFP

Nicolas Sarkozy sera "Face à la crise" jeudi soir, en direct à la télévision et à la radio pour tenter de rassurer des Français très inquiets et les convaincre de la justesse de ses mesures pour tenter de limiter la casse économique. Une semaine jour pour jour après la mobilisation nationale réussie des syndicats, avec un million à deux millions et demi de manifestants, le président fera pendant environ une heure et demi sur TF1, France 2, M6 et RTL "de l'explication" et "de la pédagogie", selon son entourage et il ne faut pas a priori attendre de nouvelles annonces spectaculaires.

"Répondre aux inquiétudes, mais pas au prix de l'immobilisme" et sans "changement de cap": Nicolas Sarkozy s'est lui-même fixé la feuille de route, alors qu'il enregistre une forte baisse dans les derniers sondages. Le chef de l'Etat, comme son Premier ministre François Fillon, ont exclu de revenir sur les réformes ou de modifier leur plan de relance.

Alors, besogneux incultes que nous sommes, soyons généreux dans l'effort et offrons leur très rapidement quelques millions de citoyens battant à nouveau le pavé (en cadence) afin de leur expliquer que la surdité sélective n'est pas un argument de gouvernance.

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Kadey/Infomatin
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