Et c’est ce qui va se passer à l’issue de la présidentielle et des législatives 2007. Il est probable en cas de défaite qu’au Parti Socialiste on va encore se livrer à une séance habituelle d’autodafé général avant d’envisager une scission entre les socio-démocrates et les tenants de la ligne socialiste orthodoxe.
On pourrait imaginer que les partis regroupés autour de la candidate socialiste (Mouvement des radicaux de gauche et Mouvement des Citoyens) puissent fusionner avec la mouvance socio-démocrate pendant que les courants socialistes fusionneraient avec la mouvance alter mondialiste
Si l’envie de créer de nouveaux mouvements ou parti ne se concrétise pas, il y aura c’est certain une recomposition fondamentale issue des divers courants du PS.
A droite, nul n’est à même de dire ce qui restera du conglomérat UMP
Voulu par Jacques CHIRAC en 2002, il rassemble depuis sa création les partis ou mouvements suivants :
Le RPR
Parti radical
Forum des républicains sociaux
Centre national des indépendants
Aujourd'hui, Autrement
Debout la République
La Droite libre
Cercles libéraux
les Réformateurs
Nouveau siècle
Démocrate et Populaire
Gay Lib
La diagonale
Génération écologie
Union des jeunes pour le progrès
Union nationale interuniversitaire
Mouvement initiative et liberté
Energie 2007
Et plusieurs députés ou sénateurs UDF (comme Philippe Douste-Blazy)
Compte tenu des accords de circonstances autour du « seul candidat capable de gagner à droite » comme on se le répète dans les rangs de l’UMP, il est certain que l’on peut parier sur un tsunami politique en cas de défaite. La candidature indépendante de
Quant à l’UDF version François BAYROU., il ne fait nul doute qu’elle aura cessé d’exister dans sa forme actuelle.
Ce qui est gênant dans cette affaire que les seules vraies victimes des deux scrutins à venir seront surtout … les français. Car, c’est certain, durant un certain nombre d’années il n’existera aucun contre pouvoir effectif. Jacques CHIRAC élu à plus de 82% aurait pu saisir la chance « de faire bouger les lignes » il n'en a rien été et n'en sera rien pour longtemps.
La modification institutionnelle qui a ramené à 5 ans le mandat présidentiel indique clairement que le camp qui gagne détient tous les pouvoirs pendant cette durée. Alors, le raccourcissement de la durée du mandat du chef de l’état a t-il éteint l’exercice démocratique ?
Que restera t-il une fois les élections passées des forums citoyens, des sites Web ou blogs participatifs, les « J’ai changé » et autres « mon premier ministre sera socialiste »?
Si quelques français peuvent être actuellement abusés par le discours de François BAYROU qui tient de la posture et plus vraisemblablement de l’imposture, nous sommes très loin des hypothèses de gouvernement d’union nationale et au soir du premier tour le « rebelle » donnera bien des consignes de vote pour l’un des candidats restants.
Pour gouverner, il est indispensable de disposer d’un temps nécessaire aux réformes et évolutions de la société française mais il est anormal au sens strict du terme de ne pouvoir être remis en cause durant une législature entière.
Mesdames, messieurs les candidats qui pour leur très grande majorité avez déclaré vouloir gouverner autrement et mettre le citoyen au cœur de votre dispositif en cas de victoire, comment envisagez-vous la possibilité de remis en cause de vos choix et options en cas de désaccord avec le peuple français ?
C’est je crois une question légitime et déterminante pour l’avenir de notre pays
Sources et remerciements
Wikipedia
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