25 janvier 2007

Pour gagner la présidentielle

Pauvre François BAYROU, après les rumeurs de ralliement des plusieurs députés UDF à la candidature de Nicolas SARKOZY, on apprend officiellement celui du trublion Christian BLANC. J'avais eu l'occasion de consacrer un article à cet OPNI passé par le cabinet de Michel ROCARD et la présidence de AIR France.

Extrait de la déclaration parue dans le FIGARO

Parlant de Nicolas SARKOZY : "J'apprécie sa capacité d'action", souligne-t-il dans "Le Figaro. "Il me semble le mieux préparé et le plus tonique pour faire face aux défis que nous allons connaître".

"Il a compris que la France est restée trop longtemps figée dans un modèle qui a fait merveille pendant les Trente Glorieuses mais qui ne marche plus aujourd'hui", analyse-t-il.
"

En ce qui me concerne, avec le mouvement Energies 2007 que j'ai fondé, je contribuerai à faire entrer la France dans le XXIe siècle avec optimisme ..."


En conclusion, « le rouge est mis » Christian BLANC et les militants de ENERGIE 2007 nous affirmeront qu'ils rejoignent le camp de l'UMP après avoir reçu toutes les garanties en ce qui concerne leur programme !!!

Mais au fait quelles sont les axes forts du programme de ENERGIE 2007 lancé en juin 2006 ?

Suppression du cumul des mandats

Cette proposition qui peut paraître étrange à certains n'en reste pas moins intéressante puisqu elle veut permettre l'accès à de nouveaux profils dans la vie politique française et surtout mettre fin à des situations de cumuls intolérables .

On ignore si le ministre de l intérieur, président du conseil général des hauts de seine et président de l'UMP envisage pour lui comme les très nombreux « cumulards » de l'UMP d?appliquer cette réforme majeure ? Auraient-ils déjà signé la pétition « les citoyens contre le cumul des mandats »

Stabilisation, puis diminution de la dette publique

De plus en plus de voix dont celle de Christian BLANC se sont élevées contre le montant actuel de la dette publique de notre pays. A tel point que les militants de ENERGIE 2007 avaient organisé des manifestations en octobre 2006 sur ce thème.

Que déclaraient les militants

"La dette publique pèse désormais en France l équivalent de 41 000 ? par ménage, pour un montant total cumulé de 1108 milliard d'euros (hors engagement de paiement des retraites des fonctionnaires, évalués à environ 900 milliards d'euros supplémentaires). Chaque année, à partir du 15 octobre environ, l Etat emprunte pour régler ses dépenses de fonctionnement..."

Les dernières déclarations de Nicolas SARKOZY du 23 janvier ne semblent pas vraiment aller dans ce sens :

Reprenant un formule qu'il avait déjà employée dans les Ardennes en décembre, il assure vouloir conduire une "véritable révolution économique" et donne davantage de détails sur ses propositions concernant notamment les cotisations et la fiscalite, dans cet entretien au quotidien daté du 23 janvier.

Selon M. Sarkozy, "on peut donner (aux Français) des prestations meilleures en dépensant moins. Si on réduit de 4 points nos prélèvements obligatoires, on rend 68 milliards d'euros aux Français: 2.000 euros rendus par foyer et par an, y compris les retraités, et 4.900 euros par foyer si on s'en tient à la France qui travaille", calcule-t-il ?Je crois à un bouclier fiscal à 50% intégrant la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS)"


Alors que restera t-il de tout cela ? Lisons Christian BLANC dans le texte

Assurant "qu'il ne quitte personne", le député apparenté UDF rappelle avoir "de l'amitié pour François Bayrou et espère que le moment venu il participera au rassemblement autour de Nicolas Sarkozy pour gagner la présidentielle"

Ah bon, c'est « pour gagner la présidentielle » Certains esprits chagrins diront qu'en soutenant François BAYROU dans sa démarche et l aider à gagner la présidentielle aurait été un beaucoup plus beau challenge. Mais, s'il faut gagner ...

23 janvier 2007

Le sondage, meilleur ami ... des journalistes

Sondage présidentiel du 18 janvier 2007
Ségolène Royal l'emporterait avec 52% des voix au 2e tour, selon TNS Sofres

La candidate du PS à l'élection présidentielle, Ségolène Royal l'emporterait au second tour avec 52% des suffrages, contre 48% à son adversaire UMP Nicolas Sarkozy, selon le baromètre présidentiel Sofres pour Le Figaro Magazine et France 5, rendu public jeudi.

Sondage présidentiel du 21 janvier 2007

Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy devancerait sa rivale socialiste Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle, avec 52% des suffrages, selon un sondage Sofres publié dimanche sur le site Internet du "Figaro".

Et ce n'est qu'un début !!! Lorsqu'on pense qu'il reste 88 jours avant l'élection, on se demande si cette inflation de sondages correspond encore à quelque chose ?

Car, ce qu'attendent les français, ce sont plus des débats entre candidats dans lesquels ils pourront comparer leurs programmes. Or, pour l'instant qu'avons nous ?

Des journalistes à l'affut de toutes les déclarations afin de faire monter ... la tension. A tel point qu'il n'y a plus sur le Web que l'on peut trouver des informations sur les programmes des candidats.

Quelques adresses salutaires pour suivre la campagne

http://www.debat2007.fr/
http://www.pourquivoter.com/

Et pour voir la campagne avec humour
http://tropicalboy.canalblog.com/

18 janvier 2007

Déficit d’altruisme ?

« Nous devons créer les partis et formations politiques de demain »

C’est un cri que nous entendons de plus en plus ces derniers temps. « Nous devons créer les partis et formations politiques de demain »

C’est un cri que nous entendons de plus en plus ces derniers temps.

Que ce soient des sympathisants qui ne se reconnaissent plus dans leur formation politique habituelle ou bien des gens de la « société civile », il a matière à mettre à bas le traditionnel clivage gauche droite qui s’accentue années après années et surtout à l’occasion des élections présidentielles à venir.

Cette situation serait-elle identique chez nos voisins européens ?

Dans la très grande majorité des cas, on trouve une culture du bipartisme de très longue date. Qu’ils s ‘appellent socio-démocrates, socialistes, travaillistes, démocrates chrétiens ou conservateurs, ils gouvernent en alternance depuis des décennies.

Si certains pays ont vu émerger une troisième formation, celle-ci est en général destinée à s’allier ou à faire chuter les gouvernements en place. Si des partis nouveaux ont fait leur apparition chez les les nouveaux entrants dans l’Union, on constate qu’il s’agit essentiellement de partis corporatistes.

La France serait donc si l’on en croit les nombreuses discussions qui animent les lieux de travail, les brasseries et autres lieux publics en train de devenir novatrice dans le domaine ? Le dynamisme démocratique serait de retour ?

Alors en ce cas, pourquoi l’idée de faire émerger des nouveaux partis ou formations politiques n’aboutit pas ou peu ?

Beaucoup de citoyen ont une vision de la politique au travers des media ou des inimitiés qu’ils peuvent entretenir avec tel ou tel élu. Il en est de même en ce qui concerne les syndicats. Les réponses sont toujours les mêmes

« Je m’engagerai lorsqu’ils auront changé ou lorsque de nouveaux arrivant modifieront la donne »
« J’ai pas le temps de m’occuper de ces c.... »
« Mon travail me prend tout mon temps, alors le week-end ... »
« Moi, je suis apolitique ... »
« Distribuer des tracts ou coller des affiches, c’est pas mon truc ... »
« J’ai pas encore trouvé le bon parti ... »
« Défendre quelqu’un que je connais pas ... »
« Je veux pas avoir d’ennuis au travail ... »
« Je gère une entreprise moi monsieur, si vous croyez que j’ai le temps .. »

C’est ce qu’on appelle en termes commerciaux des « fausses barbes »

En effet, combien de français ont réellement envie de consacrer du temps à militer et lutter pour les autres ? N’y aurait-il pas dans notre beau pays un cruel manque d’altruisme ?

On pourra arguer que les français sont tous de fins analystes de la vie politique de leur pays et en connaissent tous les rouages. Mais combien ont simplement poussé la porte de leur maire ou celle d’un syndicat de salariés . Et sur ceux qui l’ont fait, combien ne l’ont fait que par curiosité plus que par intérêt ?

Le militantisme ou l’engagement ne consistent pas seulement à briller en société, c’est une école d’humilité. C’est prendre des coups, donner aux autres sans pour cela recevoir, sacrifier loisirs et vie de famille et c’est parfois avoir du mal à retrouver du travail. S’engager dans l’aventure politique ou syndicale, c’est aussi apporter compétence et disponibilité.

Combien de français spécialistes du « A leur place ... » sont prêts à sacrifier le dixième de leur temps dans des actions politiques ou syndicales ?

Le bulletin de vote est une conquête de la démocratie, mais probablement insuffisant pour que notre pays puisse s’enrichir de nouvelles idées économiques et sociales.

Que de nouveaux partis, formations politiques ou syndicats originaux voient le jour est assurément une bonne chose, à condition que les français cessent de tout attendre de l’émergence de leaders charismatiques et prennent vraiment les choses en main ... en S’engageant

17 janvier 2007

Patrimoines de candidats

On parle beaucoup ces dernières heures du patrimoine personnel des candidats à la Présidence de la République. Il semble qu’une info/intox « balancée » sur le Web et reprise par Jacques GODFRAIN un des députés appartenant à l’entourage du candidat Nicolas SARKOZY soit à l’origine d’une future polémique.

Est ce la réaction de la candidate socialiste annonçant qu’elle portait plainte pour diffamation qui a poussé l’UMP à faire la déclaration suivante :

L'UMP a fait savoir que Nicolas Sarkozy était assujetti à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) depuis un an et a rejeté les accusations des socialistes, pour qui la polémique fiscale entourant le couple Royal-Hollande porte la marque malveillante de la droite.

"La polémique ne nous intéresse pas et nous ne nous laisserons pas enfermer dans ce sujet-là", a déclaré Xavier Bertrand.


"Nicolas Sarkozy paie l'ISF depuis un an", a expliqué l'autre porte-parole du candidat, Rachida Dati, qui a précisé que le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP rendrait publique sa déclaration d'ISF "dans les jours à venir".

Peu de français savent qu’il existe une obligation pour les candidats à la présidence de communiquer au conseil constitutionnel un état de leur patrimoine. Vous trouverez ci-dessous le texte officiel trouvé sur le site du Conseil Constitutionnel

Aux termes du quatrième alinéa du I de l'article 3 de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel :

« Le Conseil constitutionnel doit s'assurer du consentement des personnes présentées qui, à peine de nullité de leur candidature, doivent lui remettre, sous pli scellé, une déclaration de leur situation patrimoniale conforme aux dispositions de l'article L.O. 135-1 du code électoral et l'engagement, en cas d'élection, de déposer deux mois au plus tôt et un mois au plus tard avant l'expiration du mandat ou, en cas de démission, dans un délai d'un mois après celle-ci, une nouvelle déclaration conforme à ces dispositions qui sera publiée au Journal officiel de la République française dans les huit jours de son dépôt »

En application de ces dispositions, chaque candidat doit remettre au Conseil constitutionnel, avant la fixation par celui-ci de la liste des candidats :

L'expression de son consentement à prendre part à l'élection ;

L'engagement (au cas où il serait élu) de déposer une déclaration de patrimoine :
S'il démissionne en cours de mandat, dans le délai d'un mois après la cessation des fonctions ;
Sinon, au cours de la période commençant deux mois avant et s'achevant un mois avant le terme normal du quinquennat ;

Une déclaration de patrimoine sous pli scellé qui ne sera ouverte qu'en cas d'élection (et, dans le cas inverse, retournée à l'intéressé). Cette déclaration doit être conforme aux prescriptions de l'article LO 135-1 du code électoral et pourra s'inspirer du modèle établi par la commission de la transparence financière de la vie politique.

Ces déclarations sont prescrites à peine de nullité de la candidature. Le secrétariat général du Conseil constitutionnel en accusé réception

La déclaration patrimoniale du candidat élu est publiée au Journal officiel en vertu des dispositions du deuxième alinéa du III de l'article 3 de la loi organique du 6 novembre 1962 aux termes desquelles :

« Le Conseil constitutionnel arrête et proclame les résultats de l'élection qui sont publiés au Journal officiel de la République française dans les vingt-quatre heures de la proclamation. La déclaration de situation patrimoniale du candidat proclamé élu est jointe à cette publication » . Nous n’aurons par conséquent des informations que sur le patrimoine du vainqueur. Nous disposons toutefois d’éléments concernant des candidats à la présidentielle de 2002 qui le seront en 2007.

François Bayrou. 491 673 [euro] dont à Bordères ferme 180 000 [euro], maison 38 000 [euro] et terres 45 000 [euro] ; à Paris (VIIe) 2-pièces de 50 m2, acheté à crédit, en 1997, 228 673 [euro]. Revenu imposable en 2000 : 86 058 [euro] ; impôt acquitté en 2001 : 9 635 [euro].

Olivier Besancenot. Logement de 26 m2 à Paris (XVIIIe) acheté grâce à un prêt de la mutuelle des PTT : 42 685 [euro].

Arlette Laguiller. Livret de caisse d'épargne 3 050 [euro]. Clio achetée à crédit. Retraite : 1 500 [euro]/mois.

Jean-Marie Le Pen. Maison à Montretout évaluée en 1997 à 3 200 000 [euro]. Revenu imposable 2000 : 44 507 [euro] ; impôt acquitté en 2001 : 4 201 [euro]. ISF payé en 2001 : 4 116 [euro].

Corinne Lepage. 2 000 000 d'[euro] dont biens immobiliers 1 600 000 [euro]. Fonds de capitalisation 137 204 [euro]. Capital professionnel 265 215 [euro]. Revenus bruts 2000 : environ 304 898 [euro]. Impôt acquitté en 2001 : 121 349 [euro]. Paie l'ISF.

Et à tout seigneur tout honneur : Jacques CHIRAC

Jacques Chirac (en mars 2002) 1 722 331 [euro] (11,3 MF, contre 8,3 MF en début de mandat en 1995, soit une augmentation de 36 % en F courants et 25 % en F constants hors inflation). La déclaration incluait toutefois : Une 205 !!!

Sources : Le Monde 9/04/2002

Alors, Doit-on être fortuné ou non pour diriger la France ? Doit-on demander à ce que le patrimoine des candidats à toutes les élections françaises soit consultable par les citoyens ?

Quel est en fin de compte le problème ?

Qu’un candidat ou un élu se soit constitué un patrimoine issu de son travail ou même par héritage ne pose pas vraiment de problèmes aux français. Ce qui les chagrine par contre c’est lorsque certains candidats ou élus ont des visions différentes du revenu des classes moyennes ou lorsqu’ils expliquent aux français qu’on peut vivre heureux avec peu !!!

Chacun se fera son opinion sur le sujet. Il n’en reste pas moins que si la campagne électorale démarre par des coups bas comme celui des patrimoines personnels, nous sommes en droit de nous interroger sur la « qualité » des arguments de février à avril.

15 janvier 2007

Actions collectives : Verront-elles le jour ?

Alors que les organisations d’entrepreneurs se félicitent des nombreuses mesures présentées par la candidat de l’UMP à l'élection présidentielle :

Simplification du code du travail (séparabilité, contrat de travail unique)
Remise en cause des 35H00 et suppression des charges sur les heures supplémentaires
Flexibilité accrue
Obligations nouvelles pour les chômeurs
Allongement de la duré de cotisation retraite
Baisse de la fiscalité sur les bénéfices

Qui représentent en clair, un glissement « harmonieux » vers des législations proches de celles appliquées par leurs homologues anglo-saxons. Elles semblent par contre refuser toute avancée dans le domaine de la protection des consommateurs qui sont, sommes toutes, leurs clients. Il n’y a qu’à lire le communiqué (reçu par mail) de la CGPME

Actions collectives : la CGPME réclame des garanties pour les PME

Alors que le projet de loi en faveur des consommateurs doit être examiné en première lecture par l’Assemblée nationale début février, la CGPME est opposée aux class actions, particulièrement dangereuses pour les petites entreprises.

Si demain les class actions traversent l’Atlantique, il s’ensuivra mécaniquement une hausse des primes d’assurances liée à la création de nouveaux risques. En outre, ce système découragera tout projet innovant et accentuera davantage encore la judiciarisation de l’économie française.

Il est donc impératif de limiter à tout le moins le coût induit par le nouveau système qui impliquera, même en l’absence de procédure, un suivi interne et externe de ce risque.
Sur la forme, la CGPME souhaite que la déclaration de responsabilité de l’entreprise par le juge soit strictement encadrée dans le temps et ne puisse donner libre cours à une préjudiciable médiatisation.

Enfin, la CGPME propose que les associations de consommateurs intentant des procédures abusives soient elles aussi sanctionnées pécuniairement.

On veut bien croire qu’un organisme syndical soit en permanence à la pointe de la lutte pour améliorer la situation de ses adhérents mais il semble que vouloir obtenir "beurre et argent du beurre" est un des désirs de la CGPME.

Car enfin, dans les domaines suivants : Téléphonie, Transport, Accès Internet, Banques, Assurances, Sociétés d’autoroutes, Eau, Electricité, gaz, quel est la probabilité pour un consommateur isolé d’obtenir juste réparation ?

Les entreprises françaises concevraient-elles de si mauvais produits ou services pour craindre à ce point cette loi ?

Ce texte voulu par Jacques CHIRAC et présenté par le député UMP Luc CHATEL (un des porte parole de l’UMP) s’appuie entre autre sur les arguments suivants :

La proposition de loi prévoit que « lorsque plusieurs consommateurs, personnes physiques, ont subi des préjudices individuels causés par le fait d'un même professionnel, et ayant une origine commune, toute association (...) peut agir en réparation au nom de ces consommateurs ».

Afin de prévenir les demandes abusives qui pourraient être formulées, « l'accès au recours » sera limité « aux associations agréées et en confiant au juge le contrôle préalable à l'instance ».

devrait être revu ou supprimé à la demande d’une des seules parties ? Ou bien, est-ce l’apparition d’un site Web qui porte le nom de « Class action » le site français des actions collectives créé par des avocats ou des experts comptables qui rend nerveux la CGPME ?

Que fait-on par exemple des Les 4800 dossiers de plaintes recueillis par l’UFC contre les opérateurs de téléphonie mobiles ?

Les plaignants devront-ils affronter seuls les "monstres " que représentent les opérateurs ? Avec quel chance de réussite ?

Le Medef a même édité une brochure de lobbying avec la Chambre de commerce de Paris pour que ses adhérents "mettent en garde leurs élus sur les risques que représente en termes de compétitivité, d’attractivité et d’emploi l’introduction de l’action de groupe dans le droit français."

Quand on vous disait que le consensus de la rupture est en marche !!!

Sources

Novethic
Blog Cyber militant

Crédit photo
MINEFI

12 janvier 2007

Résistance citoyenne ?

Aujourd’hui 12 janvier 2006, se tient à Paris le procès des militants du "collectif des déboulonneurs"

Qui sont donc ces gens qui ont choisit un si étrange nom de guerre et que demandent-ils ?

Une phrase de GHANDI orne leur site : «La désobéissance civile est le droit imprescriptible de tout citoyen. Il ne saurait y renoncer sans cesser d'être un homme.» (extrait de "Tous les hommes sont frères").

"Un Collectif des déboulonneurs s’est créé en 2005, en région parisienne. Il invite les personnes de bonne volonté à en créer un dans leur propre ville, au plus vite, pour se lancer dans l’action non-violente qui est présentée dans cet écrit.

Ce collectif se propose de déboulonner la publicité, c’est-à-dire de la faire tomber de son piédestal, de détruire son prestige. Non pas de la supprimer, mais de la mettre à sa place, pour qu'elle soit un outil d’information au service de toutes les activités humaines."


La tactique ?

"Tous les 4ème vendredi du mois (ou jours suivants), nationalement, jusqu’à obtenir gain de cause, nous dégradons en public, de manière assumée et non-violente les panneaux publicitaires par barbouillage (inscriptions a la peinture)"

Leur revendication ?

"Une taille maximale d’affichage de 50 cm par 70 cm, sur des dispositifs de 2 m2 maximum, accompagnée d’une contrainte stricte de densité, fonction du nombre d’habitants, et la suppression des panneaux énergivores (lumineux, animés, etc).

Cet objectif précis, limité et atteignable permettra de marquer un premier coup d’arrêt à l’expansion du système publicitaire et d’y créer une brèche"


Pourquoi ce choix ?

"Quand l’inertie des pouvoirs publics est réelle face aux enjeux environnementaux et sociaux, aux lois bafouées, au non-respect des libertés individuelles, à la privatisation rampante de l’espace public, quand toute tentative légaliste, associative, politique reste vaine devant la puissance de cette industrie, il devient légitime d’agir en désobéissance civile"

A l’heure ou la publicité a gagné TOUS les media et supports et devient, il faut en convenir une pollution et que les citoyens en « consomment » quotidiennement des doses qu’on pourrait qualifier d’ « overdose » sans se révolter, il est rassurant de constater que des citoyens portent le débat là ou leurs dirigeants ont baissé les bras (ou pactisé avec les marques et leurs affichistes)

Qui n’a pas pesté contre des affiches ou néons géants qui font se ressembler toutes les villes et sont ressenties de plus en plus comme des agressions ?

Ne sommes-nous pas en tant qu'internautes la cible permanente des publicitaires au fait que l'Internet n'a pas d'autre modèle économique ?

"Est-ce une violence que d’inscrire des mots avec des bombes de peinture sur un panneau publicitaire ? Non, il s’agit d’une dégradation. C’est la loi française qui le dit. Si ces mots sont injurieux, ils peuvent être appréciés par un magistrat comme étant une violence morale, ce qui n’est aucunement le cas s’il est écrit par exemple : "PUB = POLLUTION", "PUB = VIOLENCE", "HALTE AU MATRAQUAGE", etc.

Si les barbouilleurs du Collectif des déboulonneurs sont poursuivis devant les tribunaux, il leur sera reproché d’avoir dégradé des affiches, avec le plus souvent la récidive comme circonstance aggravante"
Ecrit François VAILLANT *

Combien coûte la publicité ? (Sommes indiquées en milliards d’euros - Sources : Quid.fr)

Dépenses du Ministère de la Défense (hors pension)
2000 28,6

2001 28,8

2002 31,1

2003 32,4
2004 32,9


Dépenses de communication des annonceurs
2000 28,9

2001 29,0

2002 29,2

2003 29,7

2004 31,2

* Philosophe. Auteur notamment de La non-violence. Essai de morale fondamentale, Paris, Le Cerf, 1990.

Selon le Nouvel Obs : "Le procureur de la République de Paris a requis vendredi 12 janvier 500 euros d'amende avec sursis contre sept personnes poursuivies pour avoir badigeonné de peinture deux panneaux publicitaires devant la gare d'Austerlitz à Paris en octobre. Le jugement a été mis en délibéré au 23 février ..."

Après les actions réussies des Don Quichotte , le combat des anti OGM , ne sommes nous pas en train de voir émerger une conscience citoyenne tant vantée mais souvent évitée par nos politiques ?

Il est clair que le grand soir trotskystes n’est plus qu’un lointain souvenir mais en ce qui concerne les actions et réactions de citoyens, nous n’en sommes qu’au début !!!

Vidéos du collectif en action
Coordination nationale du Collectif des déboulonneurs

10 janvier 2007

Jambons électoraux ?

Le ministre délégué aux PME Renaud Dutreil a prédit mardi un "bon cru" pour les soldes d’hiver qui débutent mercredi. "Les rabais vont être très importants cette année, entre 40 et 80%. De bonnes affaires sont en perspective", a-t-il assuré sur Europe-1. "

Mais dites nous Monsieur le ministre, savez vous vraiment ce que sont les soldes ?

Définition des soldes

"Les soldes présentent les trois caractéristiques suivantes :

Ils sont accompagnés ou précédés de publicité ;
Ils favorisent un écoulement accéléré de marchandises en stock, payées et dont des exemplaires ont été proposés à la vente depuis au moins 1 mois ; Ils comportent une réduction de prix (qui peut aller jusqu’à une revente à perte, dans la limite du stock à écouler).

Ainsi, les soldes ont pour but d’écouler un stock donné de marchandises (collection restée invendue) pour lesquels aucun réapprovisionnement n’est envisagé.


Garanties : les articles achetés en soldes doivent bénéficier des même garanties que les autres articles. L’annonce "ni repris ni échangé" ne dispense donc pas le vendeur d’échanger ou dé l’article en cas de vice caché (Art. 1641 du Code civil). A l’inverse, si imperfections ou malfaçons sont aisément détectables par le consommateur, l’article 1641 du code civil ne peut pas s’appliquer. "

Source DGCCRF

Si nous résumons, nous dirons qu’il s’agit d’articles invendus et pas forcément pour des raisons de prix !!!

Alors, lorsque le ministre ajoute d’un ton enjoué :"le contexte général est très favorable : le chômage baisse, le prix du pétrole baisse" entraînant "un bon pouvoir d’achat". "Le climat est bon"

On a vraiment envie de lui dire qu’il nous prend pour des "jambons"

Pour en revenir aux soldes, il est manifeste que les forts rabais durant les premiers jours s’intensifient années après années. Basiquement, on serait tenté de dire que la météo n’est pas toujours cause de mévente et que les stocks seraient moins important si les prix étaient moins élevés le reste de l’année.

Un récent article de presse britannique nous apprenait que depuis la fin de quotas sur le textile chinois, les prix ont baissé de 10 à 20 % au dernières nouvelles, il auraient baissé en France d’environ ... 2 %

On aurait aimé que Renaud Dutreil nous explique cette particularité. Même si beaucoup de français ont la fièvre acheteuse, est-il normal que de plus en plus d’entre eux attendent des prix plus bas pour s’équiper ?

Techniquement le chômage baisse. Statistiquement, le nombre de temps partiels non voulus et de RMI augmente mais notre Premier ministre qui vit ses derniers mois à Matignon annonce le chômage à 6% sans donner de date ni expliquer comment ?

On aurait préféré que notre ministre nous explique que les consommateurs avaient la capacité financière de répartir répartissaient harmonieusement leurs achats sur l’année.

En quoi d’ailleurs manifeste t-il sa joie pour des soldes dont il n’est absolument pas responsable ? M. Dutreil démissionnera t-il si les résultats sont moins bons que prévus ?

Le prix du pétrole baisse, sauf pour ... les consommateurs. Thierry BRETON notre ministre de l’économie nous avait pourtant annoncé la main sur le coeur que la répercussion de la baisse serait accéléré.

Alors que le prix du baril est d’environ 55 $ et que l’Euro est en position de force face au Dollar, on ne constate que le prix a encore augmenté de quelques % à la pompe.

Courageusement, le ministère de l’économie nous propose seulement un site Web comparatif des prix sur le territoire national.

Extrait

"C’est pourquoi, dans le prolongement des initiatives que j’ai déjà prises dans ce sens en créant l’année dernière l’observatoire des prix des carburants, je crois que le nouveau contexte pétrolier que nous connaissons justifie que nous allions plus loin dans l’information du citoyen.

Une obligation de transparence complète et d’information permanente existe désormais pour la plupart des opérateurs distribuant du carburant en France, tout point de vente ayant vendu l’année précédente plus de 500m3 de carburants devant afficher ses prix en temps réel sur le site."

Les français auraient adoré : "Le gouvernement a décidé de baisser les taxes sur les carburants" mais ce n’est pas l’objet de ce site qui au passage vous propose des conseils

Diminuer sa vitesse de 10 km/h sur autoroute C’est bon pour ma sécurité et je gagne 7 € sur un trajet de 500 km.

Penser aux véhicules économes en carburants lors de l’achat de sa prochaine voiture


Limite les petits trajets urbains. Je prends les transports en commun quand je peux ou j’y vais à vélo ou à pied.


"Jambons" vous dis-je !!!

Il semblerait qu’au jeu des ralliements, la quasi totailté de nos ministres aient rejoint le camps du candidat au slogan magistral : "Avec Nicolas SARKOZY tout est possible" au cas ou nous aurions le malheur de retrouver ces ministres pour 5 ans de plus, je dirais que malheureusement ... tout est possible !!!!

03 janvier 2007

Combien ça nous coûte ?

La France est il n’en pas à douter en grosse difficulté en ce qui concerne sa dette et de "combien ça coûte" de JP PERNAULT à la majorité de nos politiques ils sont nombreux à nous promettre une austérité « tranquille » afin d’effacer l’ardoise que les français auraient contribué à constituer années après années.

Puisque nous sommes (qui l’ignore encore) dans la dernière ligne droite avant l’élection présidentielle et que les citoyens aiment constater que ceux qui leur donnent des leçons de maintien financier, il m’a semblé juste de regarder au plus près quel est le coût des partis politiques pour la collectivité nationale.

Que dit le législateur sur financement de la vie politique ?

« La démocratie n'a pas de prix, mais elle a un coût...De fait, les partis politiques et les candidats aux élections doivent faire face à maintes dépenses dont le financement, jusqu'en 1988, n'était pas encadré par un régime juridique précis. Cette lacune avait favorisé certaines dérives auxquelles le Parlement a entendu mettre un terme, démarche accomplie par touches successives depuis 1988 » Source : Sénat

Texte complet sur le site du Sénat

Première question : Mais où connaître ces chiffres ?

La très grande majorité des français ignorent totalement que les comptes des partis politiques sont accessibles et surtout … en ligne. Il suffit de se rendre sur le site de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques

On y apprendra que « Ce site s'adresse à tout citoyen intéressé par la vie politique française, plus particulièrement par les questions relatives au financement des campagnes électorales et des partis ou groupements politiques. Il permet en particulier aux candidats à une élection et aux responsables de partis politiques de s'informer sur la réglementation applicable et sur la doctrine de la Commission, afin de les aider à satisfaire aux obligations qui leur sont imposées. »

En se rendant dans la rubrique « partis politiques » on aura le soin de sélectionner « Avis relatif à la publication générale des comptes des partis et groupements politiques au titre de l'exercice 2004. » qui vous donnera accès à un document de 453 pages et dénommé « Publication générale des comptes des partis et groupements politiques au titre de l’exercice 2004 »

Je pense que vous allez voler de découvertes en découvertes, la première étant les tableaux de la page 6. Une petite indication toutefois :

"Union pour un Mouvement populaire - Parti socialiste - Parti communiste français - Front national - Union pour la démocratie française - Les Verts - Lutte ouvrière - Parti radical de gauche. le montant total de l’aide publique attribuée au titre de l’année 2004 était de 73 235 264,94 €. Ces 8 formations politiques perçoivent donc 93 % de cette aide directe aux partis politiques"

Puis un passage à la page 9 vous indiquera : « Formations politiques tenues de déposer des comptes certifiés auprès de la cnccfp, avant le 30 juin 2005 au titre de l’exercice 2004 et avis de la commission sur la conformité légale du dépôt - (nombre : 255) » suit la liste de ces 255 formations ou partis

Vous serez ensuite ravi de connaître les comptes de tous les partis ou formations politiques dont certains totalement inconnues du grand public mais vivent en grande partie des subsides de l’état donc des gaspilleurs de français.

Pour ne pas gâcher votre plaisir, je vous en laisse la découverte et peut être la possibilité de percevoir certains discours ou choix politico économiques d’une tout autre façon.

Bien que mon propos ne soit pas de faire de l'anti parlementarisme ou du "tous pourris" cher aux extrèmes, il est quand même normal de se pencher sur le coût exorbitant de ces financements au moment ou on parle de vie chère, de travailleurs pauvres et de mal ou pas logés.

N'est-il pas temps de limiter les sommes allouées et pour les partis politiques de re découvrir la rencontre directe avec les français.

Il fut un temps ou ceux qui briguaient nos suffrages connaissaient les cages d'escaliers et les meeetings sur une simple place de marché mais beaucoup moins les plateaux de télévision cela peut paraître ringard, mais au moins, ceux là connaissaient vraiment la France et les problèmes des français.

Jacques CHIRAC fixe les règles du jeu

Jacques CHIRAC vient de prononcer son allocution à l'occasion de la présentation des voeux au gouvernement.

Les plus avertis pourront noter dans cette allocution que le président de la république ne laissera à personne le droit de s'arroger ses prérogatives. Un certain nombre de mises au point laissent à penser que le Président a retrouvé le ton qu'on lui connait à l'approche de chaque grand rendez-vous électoraux.

Extraits :

Dans quelques mois, les Françaises et les Français vont se prononcer sur leur avenir. Je voudrais vous dire dans quel état d'esprit je souhaite que le Gouvernement aborde cette période.

Au travail, d'abord, cela va de soi. C'est notre responsabilité et c'est notre honneur. J'attends de vous une mobilisation totale au service de nos compatriotes : pour leur sécurité, dans la lutte contre le chômage, pour aider les plus démunis, pour faire vivre l'égalité des chances, pour défendre et favoriser le développement de nos entreprises, pour porter la voix et les valeurs de la France partout dans le monde.

Je voudrais, plus particulièrement, vous fixer trois priorités.

D'abord, des textes importants sont soumis au Parlement. Je pense notamment à la prévention de la délinquance, à la réforme de la justice, à la parité en politique, à la modernisation du dialogue social, aux tutelles ou à la protection de l'enfance. Ils devront être votés avant la fin de la législature. De même, je le souhaite, que le statut pénal du chef de l'Etat et le texte sur la Nouvelle-Calédonie ainsi que celui prévoyant l'abolition de la peine de mort par notre Constitution.

Je souhaite enfin, vous le savez, que vous avanciez rapidement dans votre travail sur le droit au logement opposable.

Deuxième priorité : l'essentiel des décrets d'application des lois votées depuis 2002 doit être pris. Faire voter une loi n'est pas une fin en soi. Il faut qu'elle s'inscrive dans la réalité de nos concitoyens. J'ai ainsi décidé, en plein accord avec le chef du Gouvernement, qu'un des conseils des ministres du mois de mars sera consacré à faire le bilan du respect, par chacune et chacun d'entre vous, de cette exigence.


Vous aurez aussi, certainement, à cœur de prendre part au débat national qui s'annonce. Il est légitime que vous puissiez le faire, et nos concitoyens seront attentifs à l'expression de votre engagement et de vos convictions.

Mais il vous faudra le faire dans le cadre d'un principe clair: cet engagement dans le débat électoral ne saurait en aucun cas s'exercer au détriment de votre mission gouvernementale.

J'aurai pour ma part l'occasion de m'exprimer, de fixer les enjeux et d'éclairer le choix des Français, comme j'ai eu l'occasion de le faire le 31 décembre. Je le ferai en liberté et en responsabilité, guidé par une seule ambition : l'intérêt des Français.


La vocation de la France, c'est le progrès et la défense de valeurs fondamentales
. C'est de se porter au premier rang des combats de notre époque dans la fidélité à son identité. C'est cette France que nous aimons et que nous servons de tout notre cœur. Une France forte, respectée, attendue dans le monde.


Bien que le gouvernement de la France ne se résume pas à Nicolas SARKOZY, on notera sans difficultés qu'une grande partie de la déclaration du chef de l'état vient à point nommé au moment où l'UMP s'apprête à élire son (seul) candidat. La rupture tranquille risque d'être probablement plus délicate à mettre en place que ne le pensait le président de l'UMP.

Affaire à suivre ....

Source et texte complet
Site Web de l'Elysée

02 janvier 2007

Les citoyens sont de retour en politique

Allez, ça y est, nous y sommes enfin dans la dernière ligne droite avant le grand gagnant(e) pour un bail de 5 ans à la tête de l’état français.

Si beaucoup de candidats à la présidence de notre beau pays prétendent réformer les institutions, le rapport des citoyens avec leurs élus ou l'élargissement du débat démocratique, il est à noter que jusqu'à présent, il s'agit essentiellement de paroles qui demandent à être confirmées ... uniquement en cas d'élection de ceux qui les promettent.

En fait de débats citoyens, nous aurons essentiellement le droit à des heures de profession de foi et de propagande textuelle mais surtout vidéo sur le Web.

Les citoyens vont-ils abdiquer devant la machine bien huilée des politiques de tous bords ?

Sans attendre que l'élection (et son « wagon » de promesses) ne soit jouée, un groupe de citoyen dont l’association « Dans la cité » viennent de lancer un site dont le nom annonce leur engagement : La constituante.

Présentation et buts de laconstituante

Inspirée de l'assemblée constituante de 1789, ouverte au plus grand nombre grâce aux outils du 21ème siècle, laconstituante.org entend mobiliser les citoyens français pour aboutir à des propositions de réformes de l'organisation politique et sociale de la République.

Nous-nous instituons en assemblée Constituante et invitons l’ensemble des citoyens volontaires à nous rejoindre pour renégocier le « contrat social ».

Le constat d’une fracture politique en France est aujourd'hui largement partagé au-delà des visions partisanes. Nombreux sont ceux qui appellent aujourd'hui de leurs voeux la naissance d’une VIème République. Mais les projets constitutionnels les plus aboutis ne proposent en général qu’une redéfinition des rapports entre les pouvoirs.

Or, une Constitution, c’est aussi et avant tout le socle littéraire du "Contrat Social". C'est-à-dire l’affirmation - claire pour tous - de valeurs communes à l’ensemble du Peuple par delà les clivages politiques et sociaux et en amont des débats législatifs (qui concernent les moyens d’atteindre ensemble les buts que s’est fixé la Nation). C’est la redéfinition ou la réaffirmation de ces valeurs communes que s’est donné pour but laconstituante.org

Cette nouvelle constitution devra en quelque sorte nous permettre de « passer commande » à des Hommes Politiques dont les préoccupations nous semblent parfois très éloignées des enjeux immenses du 21ème siècle, en affirmant ce qui est pour nous fondamental.

Nous n’avons pas la prétention de proposer une Constitution clé en main, mais de laisser ceux qui le souhaitent s'exprimer et participer activement à son élaboration. Quel que soit l’avancement de vos "travaux constitutionnels" (une idée, tout un système) nous vous invitons à nous rejoindre pour en débattre. Nous proposons en Préambule un texte réaffirmant les valeurs républicaines minimales qui nous semble pouvoir rassembler l’ensemble des Français.

En clair l’objet n’est pas de simplement condamner un système mais de devenir force de proposition auprès des décideurs élus de la nation.

Plutôt que d’attendre pour vérifier le degré de sincérité des propos des candidats, n’est-il pas judicieux de s’emparer du débat en toute citoyenneté au lieu d’aller enrichir les forums des-dits candidats qui jusqu’à présent ne nous ont pas apporté la preuve que la parole des citoyens pouvait leur servir à autre chose qu’à du verbiage électoral ?

La Constituante.org

Puisqu'on vous dit que le chômage baisse !!!!!!

Lu sur le site Web du ministère de l'emploi et de la cohésion sociale

29 décembre 2006 - LE MARCHE DU TRAVAIL EN NOVEMBRE 2006 - (Données CVS)

"Fin novembre 2006, 2 112 300 demandeurs d'emploi sont inscrits en catégorie 1

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie 1 est en baisse de 0,8 % (-17 400) au mois de novembre en données corrigées des variations saisonnières (-0,9 % pour les hommes et -0,8 % pour les femmes). Le nombre de jeunes demandeurs d'emploi baisse de 1,3 %. Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie 1 diminue de 10,0 % (-10,2 % pour les hommes et -9,7 % pour les femmes).

En novembre, le nombre de chômeurs de longue durée de catégorie 1, inscrits depuis au moins un an à l'ANPE, diminue (-1,8 %). Parmi eux, le nombre de chômeurs inscrits depuis un à deux ans baisse de 2,4 % et le nombre de ceux inscrits depuis deux à trois ans de 1,2 %. "

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Bravo, allez vous enfin dire ?

Et bien il reste des gens qui ne sont toujours pas convaincus par cette manne de bons chiffres. Ainsi sur le blog ChampG, on peut lire le texte suivant :

"30.000 emplois bidon créés pour convenance électorale

Lu dans le Canard enchaîné : 30.000 emplois “aidés“ devront être créés en trois mois dans les hôpitaux publics, sur l'ordre de 3 ministres : Jean-Louis Borloo, Xavier Bertrand et Philippe Bas, signataires d'une instruction en ce sens, le 7 décembre dernier.

10.000 emplois, sans qualification particulière (emplois d'accueil ou d'aide administrative), seront donc créés par mois, de janvier à mars prochain, co-financés pour l'essentiel (à l'exception de 69€, qui restent à la charge des hôpitaux) par l'Etat et les Conseils généraux ! Formidable, non !

Le hic, c'est que ces contrats sont conclus pour 6 mois, “en dérogation aux règles ministérielles applicables aux contrats d'accompagnement dans l'emploi“. Six mois, ça nous mène à une fin de contrat en juin, juillet ou août. Juste après les Présidentielles et les Législatives."

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A vous de faire votre opinion. Néanmoins, fidèles à la tradition politique française, nos ministres attendent toujours la fin du mandat présidentielle pour nous montrer en quelques mois ce qu'ils n'ont pas réussit à faire pendant toute la durée de leur mission.

Merci qui ?

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