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11 juillet 2012

Relancer rapidement la croissance dans la zone Euro ou ... mourir ?

Les nombreux plans de rigueur de la zone Euro vont accroître le chômage de façon exponentielle, et pourraient même faire exploser l'économie mondiale avertit l'OIT. Alors, on fait quoi ?  




En Europe, les économistes « bon teint » et les organisations d'employeurs, reprenant les préconisations de l'OCDE réclament une plus grande flexibilité/fluidité de leurs marchés du travail, se résumant essentiellement ... à rendre plus facile et moins coûteux les licenciements, au nom de la compétitivité. L'objectif étant double, puisqu'il s'agirait de lutter contre les productions des pays à bas salaires et de privilégier l'exportation au détriment de la consommation intérieure.

Jeu de c..., puisque chaque pays s'engage dans une course sans fin où celui qui gagne aujourd'hui sera dépassé demain par celui qui réduira encore plus les conditions de vie et de travail de leurs salariés.  Cette ultime perversité du capitalisme mondialisé conduit bien entendu à faire travailler les salariés toujours plus, pour un salaire moindre, et surtout faire fondre les effectifs dans les entreprises ! 

Coût de l'opération : On dénombre aujourd'hui pas moins de 17,4 millions de chômeurs dans la zone Euro et si l'on en croît le très sérieux OIT, si les gouvernements continuent à ne penser qu'en termes de rigueur et de coupes budgétaires, le nombre de chômeurs pourrait atteindre 22 millions dans les quatre prochaines années à venir !

Face à ce qui s'annonce comme la plus grande catastrophe sociale qu'ai jamais connu l'Europe, Angela Merkel, qui reste persuadée que son pays peut vendre du Made in Germany à tour de bras, en visite en Indonésie, vient de déclarer que : « (...) l'Europe devrait se dépêcher de signer un accord de libre-échange avec l'Asie du Sud-Est pour être compétitive (...) »  Au fait que l'Asean : « (...) représente le troisième partenaire de l'UE dans le monde, hors Europe, avec des échanges représentant plus de 206 milliards d'euros en 2011 (...) »

Probablement intéressant pour les ventes de machines outils et les berlines de haut de gamme ... allemandes, mais fossoyeur pour les autres productions européennes lorsqu'on connaît les conditions de travail et les rémunérations des salariés d'indonésie, des Philippines, de la Malaisie, de la Thailande et du Vietnam !

Pendant ce temps là, la lecture du dernier  rapport de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) est franchement inquiétante. En effet, l'OIT met en garde contre l'absence de relance économique de la zone Euro expliquant qu'à terme, la paupérisation des populations pourrait être porteuse de : « (...) contagion à l’ensemble de l’économie mondiale »

Extraits : « A moins que des mesures ciblées soient prises pour améliorer les investissements dans l’économie réelle, la crise économique s’aggravera et la reprise en matière d’emplois ne se produira pas. Nous avons besoin également d’un nouveau consensus mondial nous menant sur une nouvelle voie vers une croissance riche en emplois et la mondialisation. Les Nations Unies, les institutions de Bretton Woods ainsi que le G20 ont la responsabilité de se montrer en pointe dans ce domaine (...) A court terme, les conséquences d’une récession prolongée du marché du travail seraient particulièrement graves pour les jeunes demandeurs d’emploi (...) »

Et l'OIT de préciser que : « (...) Les pertes d’emplois ont été particulièrement sévères dans le sud de l’Europe, mais même l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Luxembourg et Malte – les seuls pays où l’emploi s’est accru depuis 2008 – enregistrent des signes d’une situation du marché du travail qui aurait cessé de s’améliorer (...) »

Ce qui n'a pas empêché dit le rapport que : « (...) les économies de la zone euro où le chômage augmente ont diminué les ressources consacrées à l’aide aux demandeurs d’emploi (...) »

L'OIT ne se limite pas au simple constat puisqu'il suggère des solutions à activer rapidement

« Réparer le système financier doit être subordonnée à la restauration du crédit pour les petites entreprises. Faire payer les plans de sauvetage aux actionnaires serait non seulement une question de justice mais permettrait aussi de limiter le recours aux contribuables ou à de nouvelles mesures d’austérité.

Promouvoir l’investissement et le soutien aux demandeurs d’emploi, en particulier aux jeunes travailleurs. Une «garantie-jeunes», à un coût estimé à moins de 0,5 pour cent des dépenses des gouvernements dans la zone euro pourrait être rapidement mise en place. Pour la financer, certains défendent l’idée d’un recentrage des fonds structurels européens et la mobilisation de la Banque européenne d’investissement.

Gérer les différences de compétitivité entre les pays de la zone euro. Cela ouvre une nouvelle opportunité de dialogue social pour s’assurer que les revenus du travail augmentent au même rythme que la productivité dans les économies fortes, que la modération salariale dans les pays en déficit est complétée par des politiques destinées à renforcer les bases industrielles; et qu’on évite une spirale négative, préjudiciable aux salaires et aux droits des travailleurs »

On ne peut qu'être d'accord avec le rapport de l'OIT sur le fait que l'ultra concurrence à laquelle sont de plus en plus soumis les salariés d'Europe entre eux ne peut que mener au désastre.

Aujoutons un problème que l'Europe refuse d'étudier sérieusement : Son incapacité à empêcher l'invasion de produits venant des pays pratiquant le moins disant social. Ces mêmes pays qui, sont friands de transferts technologiques, et ont d'autres ambitions que celle de continuer d'acheter des produits conçus ou en provenance d'Europe.

Alors, les dirigeants de la zone Euro, Allemagne comprise choisiront-ils de privilégier à tout prix : Le retour le plus immédiat à l'équilibre de leurs comptes quoi qu'il puisse en coûter à leurs populations, où accepteront-ils une vraie réflexion sur les moyens d'éviter une explosion économique et sociale ?  

Comme beaucoup d'entre vous, nous sommes au regret de penser que c'est la première option qui sera très probablement retenue. Et qu'il faudra que les peuples se mettent vraiment en colère pour qu'on veuille bien arrêter le massacre !  



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16 décembre 2010

Chômage et croissance : Qui sera champion de France des prévisions ?

Selon l'UNEDIC, si le nombre de demandeurs d'emploi devrait augmenter de 87.000 en 2010 . Il va diminuer de 128.000 en 2011 ! Miracle du retour de la croissance ou prévisions au "doigt mouillé" ?

Alors que le MEDEF comme nous vous l'expliquions hier n'envisage pas de mesures solides et immédiates pour l'emploi des juniors et seniors. Et que le dernier baromètre de conjoncture des Très Petites Entreprises, de fin novembre : " (...) sur la question concernant l’emploi, enregistre aujourd’hui un plus bas depuis la création du sondage, en 2007 (...) - Usine Nouvelle

Dans le détail : " (...) Le fait est qu’en matière de recrutements, donc de créations de nouveaux emplois, les intentions exprimées par les chefs de ces petites entreprises, semblent amorcer un nouveau virage négatif, après trois mois particulièrement dynamiques : ainsi, le nombre net de créations d’emplois devrait baisser de -4% dans le secteur des services à la personne et de -5% dans celui des services aux entreprises. Seulement 9% des recruteurs interrogés envisagent d’embaucher en 2011 (...) " - Micro entreprise

Le président de l'Unedic, Gaby Bonnand s'est réjoui du fait que : " (...) L'amélioration de l'emploi et la diminution du nombre de chômeurs se voient assez rapidement sur l'équilibre financier de l'Unedic (...) "

Que justifie cette "joie" au moment où tous les indicateurs sont au rouge sur le front de l'emploi ?

Il suffit de lire le communiqué, publié sur le site de l'Unedic : "Prévisions d’équilibre financier de l’Assurance chômage"

" Le Bureau de l’Unédic réuni le 15 décembre 2010 a examiné les dernières prévisions d’équilibre financier de l’Assurance chômage présentant les projections pour les années 2010 et 2011. En 2010, avec une hypothèse du PIB estimée à 1,6%, l’Unédic prévoit une augmentation de l’emploi salarié du secteur privé de 93 000 personnes. Dans le même temps, le nombre de chômeurs indemnisés diminuerait de 46 000. Le solde recettes - dépenses demeure négatif en 2010 : - 3,0 milliards €. En 2011, avec une hypothèse du PIB à 1,5%, l’Unédic prévoit une augmentation de l’emploi salarié du secteur privé de 74 000 personnes. Dans le même temps, le nombre de chômeurs indemnisés diminuerait de 99 000. Le solde recettes - dépenses demeure négatif en 2011 : -1,8 milliards € (...) "

D'où proviennent ces hypothèses de croissance ?

Il semblerait qu'elle correspondent, en ce qui concerne 2011, exactement aux prévisions d'octobre 2010, du FMI : " (...) Pour 2010 et 2011, la France se situe peu ou prou dans la moyenne de la zone euro : 1,7 % en 2010, 1,5 % en 2011 (...) " - Le Point

Prévisions que le gouvernement français met en cause, révélant de son côté le plus bel optimisme. A commencer par François Fillon et Christine Lagarde - France24

François Fillon n'a pas hésité à lancer ; " (...) La cible de 2% est clairement à notre portée" ... lors d'une réunion du conseil national de l'UMP. Chiffre confirmé par Christine Lagarde qui a : " (...) a prévu un taux de croissance de l'économie française de 2%" pour 2011(...) "

Et par quel miracle ?

" (....) une demande soutenue pour les produits français, ainsi que les effets des réformes entreprises par le gouvernement depuis trois ans (...) "

En clair, des prévisions au "doigt mouillé" basées sur un mélange de méthode Coué et d'intentions électoralistes. Mais peu surprenantes pour un gouvernement et une majorité, qui vont affronter en 2011, des élections cantonales à haut risque (Sénat) et se préparent pour celles de 2012 !

Pour en revenir à l'Unedic qui : " (...) observe une amélioration significative des prévisions, notamment pour 2011 (...) mais espère : (...) qu'on n'atteigne pas le pic d'endettement qui avait été touché lors de la dernière crise, qui était de 15 milliards (...) "

Elle va donc s'appuyer sur cette " amélioration significative des prévisions" pour aborder en janvier : " (...) la négociation de la prochaine convention d'assurance chômage (...) nous dit La Tribune

Or, il est intéressant de lire le point de vue de Laurent Berrebi, Directeur des études économiques de Groupama Asset Management, paru, sur le site Easy bourse le 13 décembre.

Que dit-il ?

" Nous ne pensons pas que la dynamique actuelle française va se poursuivre en 2011" et Laurent Berrebi d'évoquer : " (...) les mesures envisagées dans le cadre du programme de restriction budgétaire" Il explique que : " Ces mesures devraient représenter 1,2% du PIB pour 2011 (...) et annonce qu'il : " table sur un taux de croissance de 1% pour l’année prochaine (...) "

Etonnant et peu rassurant direz-vous !

Surtout qu'il ne reste plus, à ceux qui sont au chômage (indemnisé) et aux 87.000 supplémentaires, prévus pour 2010 qui vont les rejoindre, qu'a attendre, avec angoisse, de savoir qui sera nommé ... meilleur prévisionniste pour l'année 2011 !


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Les moutons

02 février 2009

Crise économique et sociale : Le gouvernement autiste prend le train de la récession

Il semblerait que le gouvernement continue à s'enfoncer dans ses erreurs et obstinations coutumières. Ainsi le nouveau Ministre du Travail : Brice Hortefeux, dans un style qui n'appartient qu'à lui,"qualifie"les manifestations du 29 janvier

Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI de dimanche : Ni la mobilisation, ni la cote de sympathie des manifestations de jeudi en France ne sont historiques, estime le ministre du Travail, Brice Hortefeux, à la veille d'une réunion des syndicats sur la suite du mouvement. Face au malaise social, il a prôné "l'écoute, le dialogue, la porte ouverte et pas de sujet tabou" mais il a refusé de s'exprimer sur les demandes des syndicats. "La manifestation a été dense mais elle n'est pas historique", a dit Brice Hortefeux. Quant à la cote de sympathie de la journée d'action, entre 65% et 69%, "cela s'inscrit à chaque fois dans cette même proportion" ... Interrogé sur un éventuel nouveau plan de relance passant par la consommation, il a répondu : "Il y a un vrai désaccord avec le Parti socialiste sur ce sujet."

En gros, le Ministre donne lecture du décès officiel du pouvoir d'achat en France. Nous connaissions déjà cet argument qui est devenu un leitmotiv pour le gouvernement et une grande partie de sa majorité.

Que signifie t-il ?

Tout simplement que donner un peu de pouvoir d'achat aux français consisterait à augmenter les importations. Et là, les français ont envie de hurler à l'imposture. Ce gouvernement et cette majorité ont été les principaux supports du démantellement de l'industrie française.

Souvenez-vous des exhortations à ne plus rien produire en France (trop cher) pour se consacrer aux services.
Souvenez-vous des 500 000 emplois borloo à la personne qui par extension allaient même atteindre 2 millions.

Pour ceux qui l'ignoreraient, nous avons une secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur. Mais si !!! C'est ce ministère qui doit dynamiser nos exportations. Seulement pour exporter, il faut produire. Et là, à part l'agro alimentaire et l'aéronautique, on se demande bien de quoi Anne-Marie IDRAC, la titulaire du portefeuille de secrétaire d'Etat peut parler.

Et bien, nous avons trouvé une réponse sur le site du sécrétariat d'Etat.

Anne-Marie IDRAC, secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, présentera vendredi 6 février les chiffres du commerce extérieur français pour l’année 2008.

Cette annonce sera suivie d’un débat sur le thème : « Le commerce extérieur : relais de croissance » Cette conférence se tiendra :

Vendredi 6 février 2009 de 08h30 à 11h30
Centre de conférence de l’OCDE
2 rue André Pascal - 75016 Paris

Le programme détaillé sera prochainement mis en ligne - Source exporter.gouv.fr

Résultat des opérations ?

Christine Lagarde (dont madame IDRAC dépend) nous le donne : Précisant que le chiffre exact, "à l'unité près", du chômage serait annoncé "en fin de journée", elle a indiqué que c'était "autour de 45.000". Cela porterait la hausse du nombre d'inscrits à l'ANPE à plus de 200.000 sur l'ensemble de l'année 2008. Le chiffre avait filtré dimanche soir sur la chaîne d'information LCI et vendredi, Mme Lagarde avait prévenu que "le chiffre du chômage en France serait, comme dans les autres pays, mauvais". En novembre, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à l'ANPE en catégorie 1 qui sert de baromètre officiel depuis 1995, avait bondi de 64.000 à 2.068.500, augmentant de 3,2% par rapport à octobre et de 8,5% sur un an. Le nombre de chômeurs en catégorie 1 est repassé en octobre au-dessus de la barre symbolique des deux millions, pour la première fois depuis avril 2007. La catégorie 1 ne retient que les personnes à la recherche d'un emploi à temps plein et à durée indéterminée. - Source AFP/YAHOO

Les français réfutent des propos pouvant les co responsabiliser dans les délocalisations, ventes à des investisseurs étrangers et l'abandon idéologique de l'industrie française. La crise est mondiale, certes, mais gouverner, c'est prévoir. Et en termes de prévisions, nous n'avons eu le droit, que ce soit en Europe ou en France qu'à un seul refrain : Concurrence et libre circulation des capitaux et marchandises.

Or comment avoir l'audace d'expliquer comme il y a peu que : Les prix doivent continuer à baisser pour donner du pouvoir d'achat. En fait plus les prx baissent, plus les salaires baissent. L'étape suivante nous la connaissons : Produire moins cher. Du Magrebh (aujourd'hui en crise) en passant par les pays de l'océan indien pour arriver en Chine, les usines se déplacent au gré de la misère pour toujours trouver un peu moins cher.

Seulement, là où ça coince, c'est que la fameuse société des services soit ne tient pas la route, soit explose comme La Grande Bretagne ou l'Islande. Alors, à quoi bon continuer à chercher de nouveaux eldorados du dumping social puisqu'il aura de toute façon de moins en moins de clients ? Et pour ce problème, les économistes libéraux n'ont aucune solution, à part le retour (provisoire) de l'état pour injecter des masses de liquidités pour "faire tenir" encore un peu un système qui est passé de l'état de moribond à celui des derniers sacrements.

Elèves prestigieux de l'académie du Docteur COUE, le gouvernement, François Fillon en tête, se déplace en direction de Lyon pour nous conter de belles histoires (et peut être aussi parce que les français sont excédés)

"Nous sommes dans le train de la relance. C'est un train rapide avec effets immédiats", a déclaré à la presse le ministre chargé du plan de relance, Patrick Devedjian. Pour Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, "ce train incarne la mobilisation générale du gouvernement et la déclinaison des 1.000 projets sur le territoire". Au même moment, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a affirmé qu'elle "serait très étonnée" que la croissance soit "positive" en 2009. Les prévisions du gouvernement sont à l'heure actuelle de 0,2 à 0,5% de croissance.

Xavier Darcos (Education), Jean-Louis Borloo (Ecologie), Michèle Alliot-Marie (Intérieur), Christine Lagarde (Economie), Michel Barnier (Agriculture), ont aussi pris place aux côtés du chef du gouvernement pour assister à un comité interministériel d'aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT) délocalisé, a indiqué Matignon. Eric Woerth (Budget), Valérie Pécresse (Enseignement supérieur), Rachida Dati (Justice), Christine Boutin (Logement) et Hervé Morin (Défense) Bruno Le Maire (Affaires européennes) étaient également présents dans le même wagon. Plusieurs secrétaires d'Etat étaient aussi du voyage, notamment Hubert Falco (Aménagement du territoire), Fadela Amara (Politique de la ville), Alain Marleix (Collectivités territoriales), Dominique Bussereau (Transports), Hervé Novelli (PME, artisanat). Eric Besson (ministre de l'Immigration) et Laurent Wauquiez (secrétaire d'Etat à l'Emploi) étaient déjà sur place, selon cette même source.

75% des 26 milliards du plan de relance tout juste voté par le Parlement doivent être investis dès cette année, a promis le gouvernement, et notamment dans les transports et le logement.

Emplâtre que tout celà !!!

Décidemment, les français n'étaient pas assez nombreux dans les rues le 29 janvier. Il va vite falloir relancer les "UMPthon", "Sarkothon" et "Fillionthon" et prouver que des millions de français demandent la fin des réformes destructrices et la mise en place d'une nouvelle économie dirigée et contrôlée par l'Etat et ses représentants et une plus juste répartitions des richesses

Le message sera simple : "Nous ne payerons pas pour une crise dont les responsables continuent à s'afficher en toute impunité" Vous avez voulu le pouvoir, alors : Démerdez-vous !!!

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HUB
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BiblioObs

26 septembre 2008

Présidence Frégoli

Il était serein, solennel et ... très bronzé notre Président hier à Toulon. A peine revenu des Etats Unis où une fondation ultra libérale et des plus réactionnaires en termes économique lui avait remis le prix d'homme d'état de l'année, il nous a asséné du GUAINO du meilleur cru. Cette fois-ci pas de Jaurès ni d'Edgar Morin, juste Nicolas tout puissant contre les requins de la finance mondiale.

Slovar a décidé de vous donner avec l'aide du magazine Le Point quelques morceaux choisis illustrés avec quelques dessins et images montrant bien la qualité du foutage de g..... auquel nous avons une fois de plus assisté.

"La génération qui a vaincu le communisme a rêvé d'un monde où la mondialisation réglerait tous les problèmes. Ce rêve s'est brisé. C'est une certaine idée de la mondialisation qui s'achève avec la fin du capitalisme financier. L'idée que les marchés ont toujours raison est une idée folle."

"Ce système où celui qui est responsable d'un désastre peut partir avec un parachute doré, où un trader peut faire perdre 5 milliards d'euros à sa banque sans que personne ne s'en aperçoive... ce système a créé des inégalités, a démoralisé les classes moyennes et a alimenté les spéculations. Mais ce système ce n'est pas l'économie de marché, ce n'est pas le capitalisme"

"L'économie de marché, c'est un marché régulé, le marché mis au service du développement, du marché, de tous. L'économie de marché, ce n'est pas la loi de la jungle. C'est la concurrence qui réduit les prix, qui élimine les rentes et qui profite à tous les consommateurs, explique Sarkozy. Ce n'est pas la primauté donnée aux spéculateurs, mais à l'entrepreneur. C'est la récompense du travail, de l'effort."

"Le capitalisme, c'est une éthique, c'est une morale, ce sont des institutions, insiste-t-il. La crise financière que nous connaissons aujourd'hui, c'est la crise d'un système qui s'est éloigné des valeurs les plus fondamentales."

"Il faut réglementer les banques pour réguler le système. La crise que nous connaissons devrait amener à une restructuration de grande ampleur de tout le secteur bancaire. En France, l'État sera attentif et jouera un rôle actif." Il faut selon le Président "poser les questions qui fâchent, comme les paradis fiscaux, les ventes à découvert, ou la cotation en continu qui permet de vendre ou d'acheter à tout moment des actifs". "Nous allons décider de contrôler les agences de notation. Elles ont été défaillantes. Elles ne doivent pas échapper au contrôle de régulation. Il faut mettre un terme au désordre des monnaies, au coeur de la crise."

"Je ne conduirai pas une politique d'austérité, qui conduirait à la récession. Notre objectif, c'est de rendre du pouvoir d'achat aux Français, non de leur en prendre. La France s'en sortira en investissant plus, dit Sarkozy. Si nous arrivons à diminuer le nombre d'échelons territoriaux, nous pourrons nous poser la question de la disparition de la taxe professionnelle. La France s'en sortira en travaillant davantage."

"Jamais depuis 1958 autant de changements n'ont été accomplis en si peu de temps. Quand la situation mondiale deviendra meilleure, nous tirerons les fruits de nos efforts, sur l'équilibre de nos finances publiques, sur l'emploi, sur le pouvoir d'achat. Je suis lucide sur la crise, mais optimiste. J'ai la conviction qu'il n'y a pas d'autres voies efficaces pour la France. Nous devons précéder la marche du monde et non la suivre. Ainsi, la France sera fidèle à son identité, à son histoire", conclut-il - Sources et crédit Le Point

Et, jamais depuis 1958, on a fait un discours de mystification d'un tel niveau.
Jamais depuis 1958 on a pris les français dans leur ensemble pour des c... à ce point

Bon, il reste une hypothèse : Organiser de grands concerts de solidarité afin de renflouer les caisses des états et des banques, comme autrefois pour l'Arménie ou l'Ethiopie ou organiser des dîners de charité comme celui au cours duquel notre nouvel altermondialiste a reçu un si beau prix. De Doc Gynéco en passant par Bigard et une chanteuse proche, on devrait pouvoir trouver de quoi régler le problème.

Et si ça ne marche pas, le bateau d'un grand industriel français sera toujours prêt à appareiller vers d'autres aventures. Dépêchez-vous, le nombre de places est limité ...



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Le Placide
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Sarkostique
SarkoShow


Leopoldo Fregoli (né le 2 juillet 1867 à Rome et mort le 26 novembre 1936 à Viareggio) était un acteur et un artiste italien, ventriloque et musicien, réputé pour ses changements de costumes très rapides, un transformiste qui a été jusqu'à interpréter 100 rôles costumés dans le même spectacle.


15 septembre 2008

Le capitalisme financier est mort : La France sort son plan P-N

Il y a peu, le collectivisme économique disparaissait laissant seule l'économie de marché. Comme tout système monopolistique, celle ci a finit (en peu de temps) à devenir folle et à s'autodétruire comme l'écrivait Patrick Artus

Après la nationalisation des fonds Freddy Mac et Fannie Rae, Gros Choc : La quatrième banque d'investissement américaine est en faillite ...

Ce qui vient des USA nous arrive (avec plus ou moins de vitesse) toujours avec un effet démultiplié. Alors, compte tenu de l'extrême gravité de la situation quelle st la réaction des nos ministres compétents ?

"C'est un choc parce que Lehman Brothers était la quatrième banque d'investissement américaine et que c'est un fleuron de l'industrie bancaire qui tombe", a expliqué la ministre de l'Economie sur Europe-1.

"En même temps c'est un témoignage d'un certain équilibre: le Trésor américain ne peut pas constamment aller au sauvetage de ceux qui sont en mauvaise posture", a souligné Mme Lagarde pour qui "la crise financière et ses manifestations ne sont pas terminées".

Une demi-heure après l'ouverture, la Bourse de Paris accusait une forte baisse avec l'indice CAC40 à -3,57%, cotant à 4178,66 points.

... / ... "L'autre nouvelle positive c'est que Bank of America annonce sa fusion avec Merrill Lynch" car ce rapprochement "c'est clairement une opération de soutien" pour Mme Lagarde.

"Une dizaine de banques parmi les plus grandes mondiales se sont mises ensemble pour constituer une ligne de crédit permettant leur refinancement interbancaire", a-t-elle annoncé.

"71 milliards de dollars mis en commun, c'est aussi le signe qu'elles ont collectivement le désir de serrer les rangs", a assuré Mme Lagarde.

"Sur les marchés européens, les gouverneurs des banques centrales, le président de la BCE, les autorités des marchés financiers et les responsables des trésors ont été en concertation durant le week-end (...) et donc on a mis en place les mécanismes qui mettent en place aux marchés de ne pas se déstabiliser", a assuré Mme Lagarde. Source Nouvel Obs

Nous avions eu le droit, il y a peu, par la même Christine Lagarde à l'argument de la loi TEPA qui, devait être un bouclier contre la crise mondiale (comme les retombées du nuage de Tchernobyl ?) Cette fois ci-nous avons droit à l'excellence de la réaction des marchés.
Car, les déclarations sont une chose mais la réalité en est une autre. Ainsi, Daily Bourse nous indique : si une pause est envisageable dans la chute infernale des indices financiers , la purge continuera à produire ses effets au sein de l' économie , à travers les dépréciations d' actifs, les pertes d' emplois et la contraction du crédit , généralement significatif d' un ralentissement de la consommation. Au niveau mondial , les levées de capitaux opérées par le secteur bancaire ne sont pas parvenues à combler les pertes subies par le secteur , qui cherche à tout prix à alléger ses charges , notamment par des licienciements massifs.

Malgré la volonté affichée par la Fed d' alléger les charges du crédit pesant sur les ménages, les banques ont utilisé les nouveaux mécanismes mis en place depuis la crise des subprime pour reconstituer leur capitaux propres plutôt que de relayer ces facilités vers le secteur immobilier. Pratiquement 80 % des institutions bancaires ont durci leurs conditions globales d' octroi de crédit . Il en résulte une forte réduction de l' activité , à l' instar de ce qui s' était produit lors de l' éclatement de la bulle technologique.

Là s' arrête la comparaison. La récession de 2001 n' avait majoritairement affecté le consommateur qu' au travers les positions spéculatives prises en portefeuille dues à l' euphorie technologique, ainsi que les entreprises prises au piège d' un surinvestissement massif , ainsi que de stocks monstrueux à écouler.

Cette fois, la crise immobilière , doublée d' une forte inflation des prix à la consommation a littéralement pulvérisé le pouvoir d' achat des ménages US , et c 'est au tour de la bulle financière de se dégonfler . La crise du crédit a pris des proportions inconnues depuis plus d' un quart de siècle et se traduit par une forte hausse de structures financières non rentables.

Dans un tel contexte , il faut donc s' attendre à ce que la purge continue pendant plusieurs trimestres encore avant d' espérer une reprise franche et définitive du secteur financier mondial , à l' heure où la récession a quitté les rives américaines pour se propager sur toute la planète.

Sources et liens utiles : http://bigpicture.typepad.com/comments/taxes_and_policy/index.html - http://www.financialsense.com/Market/daily/wednesday.htm -
http://www.feedba.cc/live/banks.html

L'embellie en somme ?

Nous aurions pu nous attendre à d'autres contes pour enfants que Madame Lagarde sait si bien nous distiller depusi son accession aux finances de la France. Et bien, pour cette fois, ce n'est pas elle mais son collègue Jean-Louis Borloo qui se risque à apporter une solution déterminante à la plus grande crise économico financière jamais rencontrée : "Le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo a confirmé lundi qu'une "taxe pique-nique" serait appliquée dans la prochaine loi de finances aux assiettes et couverts jetables, de l'ordre de 90 centimes par kg.

"On le fait", a affirmé le ministre sur RTL, en soulignant que cette taxe ne concernerait que les produits non recyclables. A titre d'exemple, il a indiqué que le surcoût atteindrait "90 centimes d'euros" par kg d'assiettes ou de gobelets en carton. "Il ne s'agit que d'un exemple, les barèmes définitifs ne sont pas encore prêts", insiste-t-on au ministère.

"Il existe déjà une taxe sur les produits très polluants: détergents, huiles, pesticides. Il avait été prévu de l'étendre à un type de produits complémentaires, c'était les assiettes et couverts en plastique et carton non recyclables pour financer par l'écoparticipation les produits recyclables", a expliqué M. Borloo ... / ... "Plutôt que de taxe, nous préférons parler d'une contribution sur les produits fortement générateurs de déchets", ont complété ses services. Un bras de fer oppose actuellement le ministère de l'Ecologie, qui cherche à pousser la fiscalité écologique dans la loi de finances 2009, à celui des Finances et du Budget qui en redoute les impacts sur les finances de l'Etat - Source GOOGLE AFP

Coluche disait :

En politique, on est ach'ment balaises.
Surtout en politique française,
On est parmi les plus balaises du monde.
En politique française. Du monde !
Faut dire qu'on est les seuls que ça intéresse, alors ça sélectionne!
On a des hommes politiques que le monde entier nous envie.
Ils pourraient venir les chercher, d'ailleurs, mais ils ne viennent pas !

C'est vrai qu'à côté des milliards évaporés s'occuper des couverts de pique-nique, ça a de la gueule !!!

Vae victis (malheur aux vaincus) disait le chef gaulois Bennos après avoir vaincu Rome. Apprêtez-vous citoyens de la planète mondialisée à en payer le prix.

Crédit montage
Sarkoshow

04 avril 2008

Différences entre rigueur et réforme ?

Paris AFP - Alors que les déficits publics dérapent, Nicolas Sarkozy a présenté vendredi 166 mesures qui doivent faire économiser 7 milliards d'euros à l'Etat d'ici 2011, dont "plus d'un milliard" doit être redistribué aux fonctionnaires en contrepartie de suppressions de postes ...

"Ce n'est pas les économies qui font la réforme mais la réforme qui permettra des économies. C'est la différence entre rigueur et réforme", a-t-il assuré, alors que la gauche l'accuse sans relâche de vouloir infliger au pays une cure de "rigueur" a t-il déclaré.

C'était dans la série " le Président du pouvoir d'achat vous a parlé de croissance"

Merci qui ?


Crédit et copyright dessins
ECHEVIN
MAESTER